Connaissez-vous la GPA ou la Gestation pour autrui ?

Toujours autant controversée en France, la GPA ou Gestation pour autrui soulève plusieurs débats et discussions. Quelle est cette méthode de procréation ? Quelles personnes peuvent y avoir recours ? Est-elle autorisée en France ? Autant de questions qui méritent des réponses !

Qu’est-ce que la GPA ?

Également appelée Gestation pour autrui, la GPA est une technique de procréation médicalement assistée qui consiste à implanter un embryon dans l’utérus d’une mère porteuse. Cela se fait soit par une fécondation in vitro ou par insémination. Comme dans le cadre d’une gpa en ukraine ou dans un autre pays autorisant la pratique, la mère porteuse va remettre le bébé au couple qui en a fait la demande à la naissance.

Bien que la GPA est autorisée dans plusieurs pays, en France elle reste encore interdite selon l’article 16-7 du Code civil. Par contre, après de nombreux débats, la Cour de cassation française a finalement validé la reconnaissance des enfants nés par GPA à l’étranger il y a quelques années. Cela signifie que l’acte de naissance de ces bébés peut être transcrit à l’État civil français.

Quelles sont les personnes qui peuvent y avoir recours ?

D’une manière générale, la GPA se réalise au niveau des couples dont la femme n’est pas en possibilité de procréer ou de porter un enfant suite à l’absence ou à une malformation de l’utérus. Il est également possible pour des couples homosexuels (hommes ou femmes) d’y avoir recours pour devenir parents.

Le déroulement d’une GPA

Puisque la France interdit encore ce type de pratique, les Français qui souhaitent avoir recours à une GPA doivent aller à l’étranger. Dans les pays qui l’autorisent, des organismes prenant la forme d’associations proposent des mères porteuses sur une sorte de catalogue. Bien entendu, un certain nombre de tests est réalisé sur ces femmes pour déterminer si elles sont en bonne santé physique et psychologique. Cela est fait pour limiter les éventuels risques médicaux.

Pour ce qui est du processus proprement dit, une convention est établie entre la mère porteuse et les parents d’intention. Cela, dans le cadre des modalités souhaitées par les parties prenantes. Une insémination aura ensuite lieu, entraînant neuf mois de grossesse suivis par une assistance médicale très stricte. Au moment de l’accouchement, les parents d’intention peuvent être présents, mais seul l’un va être considéré comme parent. Une adoption est donc requise pour l’autre. Pour la phase finale, il est indispensable de passer par l’enregistrement à l’État civil en France qui n’est possible que par l’intervention d’un juge de cassation.

Les pays qui autorisent la GPA

Quand on parle de GPA, les législations sont différentes d’un pays à un autre. Pour le cas de l’Europe, les pays qui ont autorisé la GPA sont le Danemark, l’Ukraine, les Pays-Bas, la Grèce, le Royaume-Uni, la Belgique, les États-Unis, le Canada ainsi que la Russie. Attention toutefois, car dans certains, la législation est plus ou moins floue et peut ainsi poser quelques soucis et difficultés. D’ailleurs, il faut savoir que la législation varie selon des questions d’éthiques ou de culture.